Lousticourses

  Quelle triste nouvelle, Chriseti s'est éteint sur l'hippodrome de Craon après avoir terminé à la quatrième place dans le Grand Cross, course qu'il avait déjà remportée à de nombreuses reprises. Victime d'une rupture d'une crise cardiaque, Chriseti s'est écroulé sur la piste à son retour aux balances.

Ce chouchou de l'écurie Leenders devait partir en retraite après cette épreuve. Agé de 13 ans, Chriseti a fait la course de trop, même si son entourage ne voyait pas en lui un compte en banque, le considérant comme un membre de la famille.

Il faut dire que ce grand champion de cross avait déjà montré quelques signes de lassitude, restant sur deux chutes, ce qui n'est pas bon signe pour un tel cheval.

Polémiquer ne servira à rien. Le Dieu des chevaux a choisi le destin de Chriseti, il avait sûrement besoin là-haut d'un tel crack. Une seule chose à dire... Au revoir Champion, ta belle robe grise va nous manquer. [Indiscretions-Turf]

1. Se laisser envoûter par un cheval

C’est l’erreur classique, mais nous n’y pouvons rien : le cheval est un animal naturellement beau et élégant. Or, quand on est sur l’hippodrome, on est tenté d’aller voir les chevaux au rond de représentation ou aux écuries. On les regarde, mais on a rarement la possibilité de voir l’ensemble des concurrents prenant part à une course. La difficulté est donc de se montrer objectif vis-à-vis de ce que l’on vient de voir.

Généralement, je dirais que l’attrait physique d’un cheval ne doit pas remettre en cause votre étude statistique, c’est-à-dire “le papier de la course”. Cela doit par contre venir confirmer vos conclusions : vous avez identifié que tel cheval a une première chance au papier et cela se confirme au rond de présentation puisque le cheval est dans un superbe état.

Il est extrêmement risqué d’engager des paris uniquement basés sur l’aspect physique d’un cheval. Faites votre étude habituelle et confirmez vos impressions au rond de présentation, mais ne basez pas votre jeu uniquement sur cet élément.

2. Se laisser influencer par la foule

Sur un hippodrome, il y a autant de pronostiqueurs que de spectateurs. Ne tombez pas dans le piège d’écouter tout ce qui se dit autour de vous. Et l’habit ne faisant pas le moine, ne vous fiez pas non plus à une prétendue allure de propriétaire ou de spécialiste hippique. Ce n’est pas parce qu’on a une paire de jumelles qu’on est nécessairement un joueur gagnant !

Adoptez une approche rationnelle et faites confiance à votre propre pronostic. N’oubliez pas que même les professionnels ne connaissent pas l’arrivée des courses à l’avance. J’ai le souvenir d’après-midis passés aux côtés d’un célèbre entraîneur de chevaux d’obstacles, qui perdait course après course. Ne vous fiez donc pas aux fameux tuyaux de dernière minute que vous entendez au guichet : ils sont percés 9 fois sur 10.

3. Oublier de se concentrer sur la course

On l’a vu un peu plus haut, il est très risqué de s’appuyer uniquement sur le physique d’un cheval pour engager ses paris. Pour autant, une fois votre choix établi, il est indispensable de suivre l’avant-course du cheval que vous avez retenu. Est-il calme ou tendu au rond de présentation ? Son canter est-il satisfaisant ? Si la course est au trot, les heats d’échauffement sont-ils convenables ?

Ces questions ne doivent pas être oubliées et vous devez donc faire attention à vous concentrer durant les dernières minutes précédant la course. La foule, le tumulte et l’excitation générale rendent parfois la tâche difficile. Ne vous laissez pas influencer par ce qui se passe autour et n’oubliez pas de vous concentrer sur la course qui arrive.

4. Jouer dans la précipitation

Si vous jouez sur l’hippodrome, à plus forte raison s’il s’agit d’une grande journée de courses, la foule est nombreuse et les guichets sont pris d’assaut. Ne vous faites pas piéger au moment de valider vos paris. Pour cela, voici quelques astuces utiles :

• Identifiez les guichets les moins fréquentés. En général, tous les parieurs s’agglutinent aux mêmes endroits. Soyez plus malin et repérez les guichets qui sont légèrement à l’écart.

• Si vous misez plus que la mise unitaire de base, adressez-vous aux guichets dont le minimum d’enjeu est supérieur à cette mise de base. Par exemple, si vous comptez jouer 20 euros gagnant sur un cheval, adressez-vous au guichet à 10 euros. Il vous sera beaucoup plus rapide de jouer un ticket à 2 fois la mise au guichet à 10 euros qu’un ticket à 10 fois la mise au guichet à 2 euros.

• Enfin, si vous vous rendez sur un hippodrome support d’enjeux PMU, évitez carrément les guichets en jouant en direct depuis votre smartphone ou votre tablette sur votre compte internet.

Conclusion

Même si ces 4 conseils vus ensemble relèvent du bon sens, il est bon de les rappeler. En effet, dans l’excitation d’une journée de courses, on peut être amené à prendre de mauvaises décisions au moment de valider ses paris.

Désormais, en gardant en tête ces 4 erreurs simples à ne pas commettre, vous maximisez vos chances de gains sur l’hippodrome. Désormais à vous de jouer !

Source - http://www.neufcontreun.com

Avant toute chose, rappelons brièvement les caractéristiques d’une course handicap. Le principe de base d’un handicap est d’attribuer un poids plus élevé aux meilleurs chevaux pour permettre à tous les concurrents d’avoir une chance égale de gagner la course.

Par sa définition même, une course handicap se doit donc d’être imprévisible, puisque l’objectif est de donner la même chance à tous les participants. D’ailleurs, en théorie, tous les chevaux d’une course handicap devraient terminer ex-aequo (dans le jargon, on dit dead-heat).

Pour étalonner les chevaux, on attribue à chacun d’entre eux une valeur, appelée valeur handicap. Cette valeur est attribuée par un handicapeur professionnel. Ils sont seulement quelques-uns en France et ont la responsabilité d’évaluer tous les chevaux courant sur le territoire.

Pourquoi y a-t-il autant de surprises dans les courses handicap ?

Vous l’avez compris, les principes de base d’un handicap rendent son résultat extrêmement imprévisible. Pour la plupart des entraîneurs, l’objectif est donc très simple : faire baisser progressivement la valeur handicap de leurs protégés. Cette valeur descendant au fil des semaines et des mois, leur situation au poids redevient avantageuse, ce qui les autorise de nouveau à gagner une course handicap.

Mais pour que cette valeur baisse, les chevaux doivent enregistrer des contre-performances successives. C’est à cette unique condition que le handicapeur va être en mesure de progressivement baisser la valeur handicap du cheval. Une fois cette valeur redescendue, après plusieurs zéros dans sa musique, le cheval gagnera une course comme par enchantement…

C’est ce qui explique que les courses handicap soient si difficiles : des chevaux réussissent de grosses performances, alors qu’on ne les attend plus, suite à de nombreuses contre-performances. Tout l’art du pronostiqueur consiste donc à détecter ces chevaux qui reviennent dans des conditions de poids avantageuses.

Une astuce à utiliser dans les courses handicap

Comme on vient de le voir, le plus difficile dans un handicap consiste à identifier si un concurrent se trouve dans des conditions de poids avantageuses.

Une astuce efficace consiste tout simplement à analyser la dernière victoire du cheval dans un handicap. Prenons un exemple concret :

Un cheval porte 60 kg dans une course handicap de référence +31.

Sa valeur handicap est donc de 29 (60-31).

En regardant ses performances passées, on se rend compte que la dernière victoire dans une course handicap du cheval avait été obtenue en valeur 28.

Même si rien n’est impossible, ce cheval est certainement placé un peu haut sur l’échelle des poids. On attendra donc quelques semaines pour le retenir dans un pronostic.

Un autre cheval porte 54 kg dans une course handicap de références +31.

Sa valeur handicap est donc de 23 (54-31).

Sa dernière victoire, quant à lui, a été obtenue il y a quelques mois en valeur 24,5.

On se rend compte que dans ce cas précis, le cheval retrouve des conditions de poids très avantageuses. En effet, il a déjà gagné une course similaire en étant moins bien placé. Si le cheval est resté dans la même condition physique, il y a donc fort à parier qu’il sera capable de réaliser une bonne performance.

Source - http://www.neufcontreun.com