Conseils et Infos
Les artifices du trotteur
En ces temps de meeting d’hiver où les trotteurs sont à l’honneur presque tous les jours, faisons le tour des artifices qui les aident à donner le meilleur d’eux-mêmes lorsqu’ils sont sur la piste.
Evidemment, la plupart d’entre vous connaît déjà le déferrage et les avantages qu’il peut procurer à certains trotteurs. Mais il existe aussi de nombreux autres artifices qui permettent au cheval d’être le plus à l’aise possible pour exprimer tout son potentiel.
Par exemple, certains trotteurs sont très sensibles aux bruits extérieurs, que ce soit par simple curiosité ce qui nuit alors sa concentration, ou que ce soit par peur ce qui l’empêche alors d’être détendu. Pour cela, on peut utiliser des artifices spécifiques comme un bonnet ou des œillères.
Une fois que vous connaissez ces différents accessoires, vous pouvez alors mettre en action votre sens aiguisé de l’observation pour en tirer certains enseignements pour vos paris.
(source PMU)
Heat et Canter : le point sur l'échauffement avant la course
Vous entendez régulièrement les termes “heat” et “canter” notamment lorsque les chevaux se rendent en piste avant une épreuve… Que veulent dire exactement ces mots qui ont trait à la préparation du cheval de course ? Explications.
LE HEAT (AU TROT)
Le mot “heat” ne possède pas de définition en français puisqu’il est directement issu du mot anglais “heat” qui signifie “série”, autrement dit une épreuve de sélection (comme en athlétisme) et par extension, une course d’échauffement.
L’expression “dead heat” (ex æquo) est de la même origine : expression couramment utilisée dans les courses hippiques pour désigner des chevaux arrivés ex-æquo. Elle remonte à l’époque ou les courses étaient organisées sous forme de séries (heat) et où un cheval remportant 2 séries était déclaré vainqueur. Lorsque des chevaux ne pouvaient être départagés pour la première place, la série était annulée (dead) et ne comptait pas.
Le heat a généralement lieu entre une et deux heures avant la course. Pour certains trotteurs, cette séance d’entraînement se fait en deux temps. Une première séance assez peu soutenue puis une autre plus sérieuse.
Ces travaux d’avant course permettent d’apprécier la souplesse des chevaux, leur capacité d’accélération, leur humeur du jour, s’ils sont en sueur ou nerveux… D’où l’importance de la diffusion de ces images, qui donnent parfois de vraies indications sur le cheval.
CANTER (AU GALOP)
Définition Larousse : “galop d’essai qu’effectuent les chevaux pour se rendre du pesage à l’emplacement du départ de la course”
Ce mot est issu de l’anglais, il s’agit du diminutif de l’expression “Canterbury gallop” désignant l’allure à laquelle les moines de Canterbury se déplaçaient lorsqu’ils étaient à cheval.
Comme indiqué dans la définition, il est différent des heat de trot puisque le galopeur effectue son canter avant de se rendre derrière les stalles de départ. Il s’agit d’un travail à allure modérée pour détendre le cheval avant l’épreuve mais aussi pour vérifier que tout va bien du côté de ses appuis, de l’harnachement, de la selle… Le canter est une allure située entre le galop de chasse (très lent) et un galop plus rapide (canter soutenu).
Vous aurez certainement l’occasion d’entendre l’expression : “Gagner dans un canter“. Cela signifie gagner facilement, sans forcer, comme si le cheval était à l’échauffement.
Quelques précisions pour être incollable :
le canter : de 17 à 20 km/h suivant le modèle du cheval
le galop de demi-train : 30 à 35 km/h
le bout-vite (courte distance effectuée au galop de course): proche de la vitesse maximale atteinte en course
(Source PMU)