Conseils et Infos
Pronostic de la presse : pourquoi vous devriez vous méfier…
Ah, le fameux pronostic de la presse… L’inusable, l’indémodable, l’indétrônable pronostic de la presse. Ce fameux petit encart présent dans tout journal d’information populaire, donnant la plupart du temps la parole à un mystérieux journaliste hippique pour que ce dernier nous fasse gagner des millions. Elle est pas belle la vie ? Au lieu de ça, je vous conseille d’établir votre propre pronostic. Ce dernier tiendra compte d’un ensemble de paramètres que nous allons voir ensemble.
Dans la presse ou ailleurs, tous les pronostics se ressemblent !
Je ne suis pas en train de dire qu’il ne faut pas consulter les pronostics ou que ces derniers soient toujours dénués d’intérêt. Je vais donc vous donner clairement ma vision des choses.
Suivre à la lettre (ou disons-le, suivre bêtement…) un pronostic sans essayer d’en comprendre le sens, n’a aucun intérêt ! Quand je parle de “comprendre le sens d’un pronostic“, je veux dire se demander pourquoi tel cheval a été placé en tête du prono, pourquoi tel autre en a été écarté, pourquoi ce cheval normalement abandonné est considéré comme un outsider valable, etc.
Un turfiste chevronné établit son propre pronostic en effectuant un assemblage complexe dans lequel le pronostic de la presse n’est qu’un élément
En fidèle lecteur de Paris Turf par exemple, je consulte toujours l’avis d’un Maurice Dahdi au trot ou d’un Patrice Laporte au galop. Est ce que je suis aveuglément leurs pronostics ? Non. Est ce que je tiens compte de leur avis ? Oui, car ils m’apportent un angle de vue différent. Leur avis vient compléter le mien. Mais leur avis ne remplace pas le mien. Un turfiste chevronné ne suit pas un pronostic. Au contraire, il établit son propre pronostic en effectuant un assemblage complexe dans lequel le pronostic de la presse n’est qu’un élément.
La formule d’un bon pronostic
Évidemment, le pronostic n’est pas une science mais on peut essayer de définir une formule type de ce que peut être un vrai bon pronostic.
Votre pronostic doit être un assemblage de :
Données statistiques
Elles sont le fruit de votre étude technique de la course (on dit faire le papier d’une course).
Ressentis personnels
C’est tout votre historique personnel vis à vis des chevaux de la course. Avez-vous repéré des “notes” récentes parmi les partants ? Y a-t-il un cheval sur lequel vous avez un abonnement en cours ? Etc.
Informations de dernière minute
Ce sont toutes les infos que vous glanez qui ne relèvent ni de données statistiques ni de ressentis personnels.
Ces infos s’obtiennent en lisant la presse et surtout en regardant attentivement Equidia dans les minutes qui précédent une course.
Ces infos peuvent être très variées. Voici quelques exemples d’informations de dernière minute qui peuvent influer votre pronostic final : le cheval a toussé dans la semaine précédant la course, le cheval sera muni d’un bonnet fermé pour la première fois, le jockey habituel a raté son avion et sera remplacé pour la course, etc. La plupart des parieurs effectuent leurs paris sans connaître ou tenir compte de ces infos de dernière minute, profitez-en !
Avis des pronostiqueurs
C’est pour moi le moins important des 4 éléments de la formule. Arrivé à ce stade, vous aurez bien souvent une idée précise de votre pronostic sur une course. Consulter l’avis des pronostiqueurs viendra simplement confirmer vos impressions.
Évidemment, cette formule est propre à chacun. La pondération, c’est à dire l’importance apportée à chacun des 4 éléments de la formule pourra varier d’un joueur à l’autre. Certains accorderont une importance toute particulière aux données statistiques quand d’autres feront quasi exclusivement confiance à leur ressentis personnels. À vous de trouver la formule avec laquelle vous êtes le plus à l’aise.
Source - http://www.neufcontreun.com